Monsieur le Président chèr.e.s membres du
Collège chers Echevins des travaux et de la mobilité.
Par cette interpellation, je me fais le porte-parole des habitants de la rue de
Bossière situé à Mazy et probablement par de nombreux usagers de la route.
Suite au déconfinement et donc à la reprise du trafic routier ainsi que d’une
constatation générale des habitants depuis plusieurs années, nous vous
demandons de réagir face à la vitesse excessive des véhicules passant dans
notre rue ! (rue de Bossière situé à Mazy)
La rue de Bossière et plus précisément le tronçon de route se situant entre le pont surplombant l’Orneau et la chaussée de Nivelles ( N93 ) est le théâtre régulier d’automobilistes ne respectant pas les 50 km/h ! Un grand nombre de familles ne se sentent pas en sécurité et ont peur qu’un de leurs membres soit victime d’un accident !
De plus, les infrastructures telles que les
accotements ( trottoirs ) ne sont plus du tout entretenus ni même maintenu dans
un état qui permet de les emprunter en toute sécurité ! le trottoir longeant le
cimetière est d’ailleurs assez significatif de la situation.
Certes, les riverains sont tenus d’entretenir leur trottoir, mais encore faut-il
que celui-ci ne ressemble pas à un champs de gravâts et ce depuis plusieurs
années…
La non rénovation des barrières du pont situé à l’intersection du la rue de
Bossière et de la rue des fours a chaux est un exemple assez frappant !
Nous constatons également que ce tronçon est dans un état plutôt mauvais dû aux nombreux passages de véhicules en tous genres ! Automobiles, moto, convois agricoles et bus ! Nous sommes d’ailleurs étonnés que seul ce tronçon n’ait pas été « rénové » alors que la chaussée de Nivelles ainsi que la route menant à Bossière l’ont été il y a peu ! Pourquoi sommes-nous oubliés ?!
Dès lors, nous demandons au Collège trois choses :
– 1 la pose de panneaux rappelant la vitesse autorisé
– 2 La réparation totale de la chaussée
et ce dans un délai raisonnable
– 3 la pose de
ralentisseurs, autres que « naturels » comme : les coussins berlinois – Les chicanes en
circulation – Une écluse de voirie.
– Le coussin berlinois est
un dispositif destiné à ralentir la vitesse des automobiles sans gêner
les autres usagers de la chaussée. Pour cela, il est suffisamment étroit, pour
permettre aux cyclistes de passer à droite et aux autobus de
passer par-dessus sans le toucher avec leurs roues, mais suffisamment large
pour que les voitures doivent au moins faire passer une roue dessus.
Ceux-ci ont d’ailleurs fait leur effet avenue Moine Olbert ou plus récemment à
l’intersection de la rue du Bordia et du chemin de Grand-Leez, endroit ou l’on
pouvait malheureusement dénombrer de nombreux accidents. Cependant ces coussins
berlinois pourraient avoir des conséquences pour les habitations.
– Les chicane en circulation sont des aménagements destinés à
modérer les vitesses. Correctement aménagées, celles-ci permettent de la
réduire à une valeur donnée selon leurs contraintes géométriques. L’expérience
montre qu’une chicane qui écrête les vitesses des automobiles à 50 km/h, écrête celles des poids lourds à 30 km/h.
– Une écluse dans le domaine
de la voirie, est un dispositif installé sur une voie de circulation produisant
un rétrécissement de chaussée et imposant une circulation alternée. Elle se
différencie d’une chicane. Nous préconisons la pose d’une ou plusieurs écluses.
Pourquoi : car son coût est modéré, sa mise en œuvre est aisée. Elle engendre de faibles nuisances sonores, elle moins agressive, pour les conducteurs, que les dispositifs surélevés. Elle libère de l’espace pour les modes doux (piétons, cycliste). Le passage des transports en commun et des poids lourds reste possible et elle s’intègre bien dans le paysage.
Les riverains et moi-même vous remercions d’avance pour l’attention que vous apporterez à nos demandes communes et espérons que celles-ci soit prise en compte
Mendola Carlo
Chef du groupe DéFI au conseil communal
mendolacarlo@gmail.com
0471 58 91 83
www.carlomemdola.be
Merci de publier les éléments de réponse reçus : Toutes les questions sont légitimes et il y a en effet à Gembloux bien des rues ou tronçons de rues où les automobilistes, parfois riverains, ne respectent pas les vitesses admises. Il y a à la Ville une « CCCR – commission communale de circulation routière » qui réunit les services communaux, la police, des représentants des cyclistes et des représentants politiques (dont DEFI) qui sont en charge de l’instruction des dossiers. Toutes questions et suggestions peuvent leur être transmises et suggérées, sans même poser une question orale au Conseil communal.
Au détour d’un autre dossier, nous avons évoqué la mission confiée par la Ville de Gembloux à l’INASEP (projet Sygerco) pour objectiver l’état des route et prioriser les interventions sur une base plus étayée encore.
Hello Gauthier, merci pour l’intérêt que tu portes a cet article et du suivi régulier que tu fais de mes propositions lors des différents conseils communaux.
N’ayant pas la réponse écrite lors de la rédaction de mes articles, je ne peux donc les publier en même temps, mais le système de commentaires te permets de le faire 😉