François De Smet : « Négocions la coalition 77 »

  • carlo 

A l’occasion de la présentation des voeux aux militants ce dimanche, le président de DéFI, François De Smet, a accordé un grand entretien au Soir.

Une solution alternative

A trois jours de la fin de la mission des informateurs royaux, le député fédéral formule une solution alternative à une nouvelle mission d’information qui serait confiée à Bart De Wever: « Il est temps de revenir à l’étape de Paul Magnette qui était proche d’un résultat. J’ai pris les programmes, les notes d’information et ma calculette. Si on prend les trois familles de l’arc-en-ciel, soit les écologistes, les socialistes et les libéraux et qu’on y ajoute DéFI ou le CDH, on obtient une majorité courte, mais stable et cohérente. Il faut examiner cette possibilité si le CD&V ne prend pas de décision dans les prochains jours. Il y a urgence, surtout après la perte du siège d’Emir Kir. On pourrait appeler cette coalition, la coalition 77, c’est le nombre de sièges qu’elle aurait au Parlement! DéFI a la modestie de son arithmétique mais nous avons joué le jeu depuis le début. Je sais que certains en Flandre pensent que DéFI mange des petits enfants flamands en périphérie mais les temps ont changé et je parle avec les politiques et les journalistes flamands pour leur montrer qu’il ne faut pas avoir peur. »

« Il faut dépolitiser complètement la Cour constitutionnelle »

Autre actualité brûlante évoquée par François De Smet : le refus des partis flamands de droite conservatrice et d’extrême droite d’avaliser la candidature de Zakia Khattabi à la Cour constitutionnelle. Cet épisode, pour scandaleux qu’il fût de la part de ces partis, n’en démontre pas moins la nécessité de dépolitiser la Cour constitutionnelle pour DéFI. Les députés fédéraux DéFI ont déposé une proposition de loi en ce sens à la Chambre, qui vient d’être prise en considération. « L’idée est d’enlever complètement les politiques, de les remplacer par des juges professionnels et d’installer une parité de genre. La technique de la Cour constitutionnelle est devenue telle que c’est difficile pour des non-juristes. Et puis, l’aspect politique va poser problème : qu’est-ce qui empêchera demain le Vlaams Belang de réclamer un mandat? Et que feront les francophones? » 

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